Date de publication du RFC : Septembre 2002
Auteur(s) du RFC : S. Hollenbeck (Verisign)
Pour information
Réalisé dans le cadre du groupe de travail IETF provreg
Première rédaction de cet article le 14 décembre 2007
Voici le cahier des charges du protocole de communication entre registre et registrar, EPP.
La publication de la norme EPP, le RFC 3730 (auquel a succédé le RFC 4930 et ses frères) a signifié la fin du processus de sélection d'un protocole relativement générique de communication entre un registre et ses registrars. Ce processus avait commencé avec notre RFC, le cahier des charges du projet et s'est conclu avec la dissolution du groupe de travail Provreg en avril 2004.
Écrire un tel protocole n'est pas évident. En effet, les registres
ont des politiques d'enregistrement très variées. Chez certains, comme
.com
, le domaine expire
automatiquement au bout d'un certain temps et dans d'autres, comme
.fr
ou
.eu
, la notion
d'expiration n'existe pas, le domaine doit être détruit
explicitement. Chez certains registres, le
registrar a tous les pouvoirs, notamment sur les
objets de type Contact alors qu'ailleurs les contacts peuvent se gérer
eux-même. Si des organismes comme l'ICANN
ont du mal à admettre cette diversité et cherchent à imposer des
règles uniformes (« Le consensus de Marina del Rey »), d'autres reconnaissent la variété comme une
caractéristique essentielle des registres (le titre d'un atelier du
CENTR au
FGI d'octobre
2007 était One size doesn't fit all).
Le cahier des charges avait commencé comme une simple
transcription des politiques de
.com
avant d'évoluer vers
un document plus équilibré, même si le biais .com
reste très fort. Par exemple, la terminologie de « registre partagé »
(SRS pour shared registry system) reflète une
vision du monde où le registre est une simple base de données
commune. De même, la terminologie (section 1) utilise un vocabulaire
péjoratif, parlant de « séparation
peu claire » pour désigner un modèle parfaitement valide, celui de
registre à vente directe, sans registrar.
La section 2 du RFC rappelle le fonctionnement général d'un registre. Les clients (le terme est celui utilisé dans les RFC ultérieurs, car plus neutre que registrar, qu'utilise ce RFC) créent des objets, les mettent à jour, les détruisent, etc. Les objets peuvent être de plusieurs types (le RFC cite les noms de domaine, les serveurs de noms et les contacts). Si les objets sont des noms de domaine, le registre produira les fichiers DNS pour les distribuer (les RFC produits par la suite sont plus neutres et moins spécifiques des registres de noms de domaine).
La section 3 décrit ensuite les exigences pour le futur
protocole. Par exemple, la section 3.4.1 demande que chaque objet aie
un identificateur unique (le ROID
d'EPP).
Si, dans le processus de développement de ce RFC, un réel effort
avait été fait pour s'abstraire des particularités de
.com
et des autres TLD
ICANN, le résultat n'est pas parfait. Ainsi, la
section 3.5, consacrée aux statuts possibles pour un nom de domaine,
liste les statuts de .com
, sans mentionner que
certains peuvent ne pas avoir de sens pour un autre registre.
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