Date de publication du RFC : Février 2006
Auteur(s) du RFC : J. Rosenberg (IAB)
Pour information
Première rédaction de cet article le 2 avril 2006
Ce RFC rappelle quelques principes des protocoles Internet, que les utilisateurs du DNS risquent d'oublier en croyant que les noms listés dans le DNS portent une sémantique.
L'intérêt du DNS, c'est qu'il permet de
choisir des noms très parlants, comme
bortzmeyer.org
pour mon domaine personnel ou bien
elysee.fr
pour celui de Jacques Chirac.
Mais cet avantage est également une malédiction :
cela charge beaucoup le DNS, qui devient l'enjeu de batailles
politiques, économiques et juridiques très pénibles.
Autre problème avec ces noms parlants, beaucoup d'utilisateurs
croient que le DNS "dit la vérité", c'est à dire que
www.whitehouse.com
a un rapport avec la
Maison Blanche (c'est bien un site politique
mis qui abuse du nom) ou qu'un ordinateur nommé
www.example.net
porte un serveur
Web (alors que cela peut être une simple erreur
de configuration).
Pire, le RFC estime que certains logiciels font la même erreur et choisissent le protocole de communication à utiliser, ou bien la langue des documents transmis, en fonction d'un nom de domaine. Je dois dire que, à titre personnel, je trouve les exemples du RFC peu convaincants et que je pense qu'il manque de cas réels.
Notre RFC rappelle donc qu'il ne faut pas accorder de sémantique à
un nom de domaine et que, si on veut choisir un protocole ou une langue,
il faut utiliser les techniques normalisées (par exemple le schéma de
l'URI pour choisir le protocole, l'en-tête
Accept-Language
de HTTP
pour indiquer la langue, etc).
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