Première rédaction de cet article le 1 janvier 2016
À l'heure où le fanatisme religieux est à l'offensive dans le monde, il faut lire et relire le journal d'Anne Frank. C'est plus facile désormais qu'il est monté dans le domaine public, ce premier janvier.
La famille d'Anne Frank, jeune juive allemande, réfugiée, déchue de sa nationalité, s'est installée à Amsterdam en 1934. C'est à Amsterdam qu'elle a écrit son journal intime, notamment pendant la période où sa famille était cachée, pendant l'occupation allemande. Elle a été arrêtée et assassinée par les nazis.
Ce journal monte dans le domaine public aujourd'hui. Malheureusement, un groupe de professionnels de l'appropriation intellectuelle prétend que le journal d'Anne Frank lui appartient, et menace ceux qui le publieraient. Il est donc crucial que le plus d'internautes possibles relayent cette publication, à l'image de Olivier Ertzscheid et d'Isabelle Attard, que je félicite chaleureusement au passage.
Voici donc le texte original, en néerlandais. Point juridique : la montée dans le domaine public se fait en général 70 ans après la mort de l'auteur (une durée incroyablement et anormalement longue). Mais cela ne vaut que pour le texte original, toute traduction (en français, par exemple), remet le compteur à zéro. Voici pourquoi il n'y a « que » le texte original.
anne-frank.txt
anne-frank.epub
anne-frank.doc
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