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Si vous ne connaissez pas les matches d'improvisation, vous allez avoir du mal à interpréter les photos. Donc, un peu d'explication et, si vous connaissez, vous pouvez sauter directement au deuxième paragraphe. L'improvisation nous vient du Québec (d'où un vocabulaire spécial comme « patinoire » pour parler de la scène) et oppose deux équipes qui doivent improviser une scène devant le public. Tout est très codifié. L'arbitre (en noir et blanc sur les photos) lit le sujet de la scène (une simple phrase), la catégorie et le type, la façon dont les deux équipes participent (elles peuvent jouer en même temps ou pas) et un temps très court est laissé à la préparation, avant le début de la scène. Des exemples de sujet et de catégorie, tels que donnés au tournoi junior du 4 avril ? « Permis de s'enfuir », catégorie « À la manière d'un film de guerre ». Ou « Le soir des monstres », catégorie libre. Ou encore, « À pleines dents », catégorie dégressive (la même scène doit être jouée plusieurs fois, en un temps plus court à chaque fois). On est censé siffler l'arbitre (voire lui lancer des chaussons) lorsqu'il siffle des fautes (« Procédure illégale », « Non-respect des accessoires », « Refus de personnage », « Cabotinage », etc).

C'est donc une activité très spéciale, proche et lointaine du théâtre classique, très stressante pour les acteurs (qui doivent avoir l'esprit vif) et très amusante pour les spectateurs.

Et voici donc quelques photos du match du tournoi Improsession junior du 4 avril, à Paris, qui opposait les Pythecaros d'Arnouville aux Kiprimpro de Paris 14ème, au gymnase Rosa Parks.

L'échauffement des Kiprimpro dans la patinoire : La course au ralenti des deux équipes, pendant l'échauffement : L'arbitre expliquant une faute aux Pythecaros : La scène « Encore une minute ! » (catégorie libre, ici traitée en vaudeville) : La vue d'ensemble de la patinoire pendant la scène « Travaux en cours » (catégorie sans paroles) : Et l'avant-dernière scène, « Terrain d'entente » (catégorie libre) :