Première rédaction de cet article le 24 juin 2013
Le 23 juin, au festival Pas Sage en Seine, j'ai eu le plaisir de parler sur les projets de réseaux sociaux alternatifs (vous savez, les trucs comme Diaspora ou status.net). Pourquoi sont-ils des échecs ? Comment faire mieux la prochaine fois ?
Mon résumé était : « Une critique des innombrables projets d'un Twitter libre, d'un DNS pair-à-pair ou d'un Facebook éthique, en pointant du doigt la distance entre l'intérêt que suscitent ces projets et la réalité du travail effectué. Souvent, le projet n'a pas dépassé le stade « dos de l'enveloppe » qu'il a déjà une page Web drôlement sophistiquée, et qu'il suscite d'innombrables discussions sur les rézosocios®. Bref, du vaporware. Parfois, le projet est plus sérieux (Diaspora) mais ne tient aucun compte de l'existant (il existe des tas de systèmes fédérés, comme SMTP et XMPP, mais les diasporistes les ignoraient systématiquement) et produit finalement quelque chose de très insuffisant par rapport à l'ampleur de la tâche (être sans scrupule ne suffit pas pour devenir Zuckerberg, il faut aussi bosser). Enfin, dans certains cas, le projet tourne (status.net) mais ne rencontre aucun succès en partie par refus de considérer les problèmes vraiment durs (dans le cas de status.net, la question des identifiants). »
Voici les supports de l'exposé :
Pour une vidéo de la causerie, c'est par ici. Il y a eu une longue discussion sur LinuxFr (avec pas mal de gros mots, dommage). Pour des jolies photos de cette édition de Pas Sage en Seine, allez ici.
Je ne connaissais pas à l'époque l'article « A Critical Look at Decentralized Personal Data Architectures » qui explore les mêmes thèmes et est, sur certains points, plus approfondi. Mon résumé et mes critiques de cet article sont sur Seenthis.
Version PDF de cette page (mais vous pouvez aussi imprimer depuis votre navigateur, il y a une feuille de style prévue pour cela)
Source XML de cette page (cette page est distribuée sous les termes de la licence GFDL)